La forme de l’eau – Guillermo Del Toro

B9771D68-7027-4B7F-A502-C08B30783AC4Dès que j’ai vu la bande annonce, en janvier, lorsque j’ai visionné Pentagon Papers, j’ai eu envie de découvrir ce film. Je le fis, juste avant la cérémonie des Césars. Et je ne fus pas déçue de ce choix !

Guillermo Del Toro, nous propulse dans le début des années 60, aux Etats-Unis, en pleine guerre froide, une période connue pour son anticommunisme, son puritanisme, son harcèlement face aux minorités (personnes handicapées, noires, ou encore homosexuelles).

Sur cette ambiance se greffe un décor morne, presque monochrome, délabré et propulsant à nos yeux le sentiment de solitude mais aussi d’entraide et de soutien.

Le réalisateur mexicain nous présente des personnages : dont le spectre va de l’homme anticommuniste, puritain avec le Colonel Richard Strickland (Michael Shannon), du chercheur emprunt de compassion (Michael Stuhlbarg), aux minorités avec Zelda, une femme de ménage noire (Octavia Spencer) ; Elisa Esposito, une jeune femme hispanique muette (Sally Hawkins) ou encore un homosexuel Giles (Richard Jenkins)

ce film fanstatique, un conte des temps moderne met en lumière des faits historiques : la guerre froide, qui dura presque 50 ans ; les humiliations que les minorités peuvent subir et ce point reste vrai encore de nos jours. Et d’un autre côté le spectateur retrouve l’éternel dilemme entre le bien, incarné par Elisa Esposito et le mal avec le laboratoire ultra-secret du gouvernement, et devra attendre la fin du script pour connaître la réponse. Il y a aussi l’aspect conte avec l’histoire d’Elisa Esposito et la créature trouvée en Amazonie (Doug Jones), qui n’est pas sans rappeler d’autres histoires telles que la Bête et la belle ou encore le film l’étrange créature du lac noir.

Bande annonce

Notes ;-).